Biographie écrite lors de ma première année au BEPEP
Je suis Marie-Pier Lévesque, étudiante au baccalauréat en éducation préscolaire et enseignement primaire (BEPEP).
Mon parcours scolaire n'est pas des plus conventionnels. En 2004, je commençais un DEC en Sciences humaines que j'ai fini à la session d'automne 2009. Entre temps (car il ne m'a pas fallu 5 ans pour réussir mon DEC!), j'ai étudié en Soins Infirmiers, pendant presque 2 ans, pour finalement me rendre compte que ce domaine ne me passionnait pas. J'ai donc travaillé en restauration le temps de prendre le temps de faire un choix réfléchi avant de retourner à l'école.
C'est avec l'idée ferme de m'inscrire à l'université au BECC un an plus tard que je suis retourné finir mon DEC en Sciences humaines.
La principale raison pour laquelle j'ai fait ce choix, c'est que je me passionne pour la psychologie, la relation d'aide et les enfants. J'ai toujours aimé l'école et je suis persuadée qu'elle m'a beaucoup donné. J'ai envie de faire la même chose, de donner tout ce que j'ai pour outiller les enfants à la « vraie » vie.
Comme beaucoup de fillettes, j'ai commencé à garder des enfants de mon quartiers aussitôt que mes 11 ans m'ont permis de suivre les cours de gardienne avertie. Puis, l'été de mes 17 ans, je me suis lancée dans une aventure : monitrice « polyvalente » dans une colonie de vacances à Rawdon. Je n'avais jamais été campeuse de ma vie et, sans aucune formation, mes tâches étaient de « boucher les trous », c'est-à-dire de faire ce que les autres n'avaient pas le temps de faire, d'animer des activités, de m'occuper des groupes de 4 à 8 ans, et plus encore. Dans la nouvelle expérience, on apprend à connaître ses limites, mais aussi ses forces, et la mienne c'était la gestion de crise.
Certains enfants du camp profitaient d'un séjour gratuit, offert par les propriétaires du camp. C'est encore le cas aujourd'hui et, ces enfant, ce sont ceux de l'Assistance aux enfants en difficultés (AED) du pédiatre social, le Docteur Julien. Je me rappelerai toujours de leurs yeux émerveillés en voyant le lac, car la majorité n'avait jamais quitté Hochelaga-Maisonneuve. Pendant, leur séjour au camp, il était fréquent que les moniteurs aient de la difficulté avec le comportement de quelques uns des campeurs de l'AED. C'est dans ces moments qu'on faisait souvent appel à moi, car facilement j'arrivais à gérer la situation avec eux. Je crois que c'était parce que je prenais le temps de leur donner du temps et que je ne criais jamais. On arrivait à se comprendre et à trouver des solutions ensemble.
En somme, je suis donc aujourd'hui dans le BEPEP, car je suis convaincue, à 24 ans, que ma place y est. De plus, je suis heureuse d'avoir choisi une profession qui me demandera d'apprendre continuellement.
Mon parcours scolaire n'est pas des plus conventionnels. En 2004, je commençais un DEC en Sciences humaines que j'ai fini à la session d'automne 2009. Entre temps (car il ne m'a pas fallu 5 ans pour réussir mon DEC!), j'ai étudié en Soins Infirmiers, pendant presque 2 ans, pour finalement me rendre compte que ce domaine ne me passionnait pas. J'ai donc travaillé en restauration le temps de prendre le temps de faire un choix réfléchi avant de retourner à l'école.
C'est avec l'idée ferme de m'inscrire à l'université au BECC un an plus tard que je suis retourné finir mon DEC en Sciences humaines.
La principale raison pour laquelle j'ai fait ce choix, c'est que je me passionne pour la psychologie, la relation d'aide et les enfants. J'ai toujours aimé l'école et je suis persuadée qu'elle m'a beaucoup donné. J'ai envie de faire la même chose, de donner tout ce que j'ai pour outiller les enfants à la « vraie » vie.
Comme beaucoup de fillettes, j'ai commencé à garder des enfants de mon quartiers aussitôt que mes 11 ans m'ont permis de suivre les cours de gardienne avertie. Puis, l'été de mes 17 ans, je me suis lancée dans une aventure : monitrice « polyvalente » dans une colonie de vacances à Rawdon. Je n'avais jamais été campeuse de ma vie et, sans aucune formation, mes tâches étaient de « boucher les trous », c'est-à-dire de faire ce que les autres n'avaient pas le temps de faire, d'animer des activités, de m'occuper des groupes de 4 à 8 ans, et plus encore. Dans la nouvelle expérience, on apprend à connaître ses limites, mais aussi ses forces, et la mienne c'était la gestion de crise.
Certains enfants du camp profitaient d'un séjour gratuit, offert par les propriétaires du camp. C'est encore le cas aujourd'hui et, ces enfant, ce sont ceux de l'Assistance aux enfants en difficultés (AED) du pédiatre social, le Docteur Julien. Je me rappelerai toujours de leurs yeux émerveillés en voyant le lac, car la majorité n'avait jamais quitté Hochelaga-Maisonneuve. Pendant, leur séjour au camp, il était fréquent que les moniteurs aient de la difficulté avec le comportement de quelques uns des campeurs de l'AED. C'est dans ces moments qu'on faisait souvent appel à moi, car facilement j'arrivais à gérer la situation avec eux. Je crois que c'était parce que je prenais le temps de leur donner du temps et que je ne criais jamais. On arrivait à se comprendre et à trouver des solutions ensemble.
En somme, je suis donc aujourd'hui dans le BEPEP, car je suis convaincue, à 24 ans, que ma place y est. De plus, je suis heureuse d'avoir choisi une profession qui me demandera d'apprendre continuellement.